Mon douzième livre est un roman d'un auteur que j'apprécie énormément : Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison d'Arto Paasilinna (un auteur finois)
MON RESUME : Un inspecteur de la police secrète enquête sur une exploitation agricole qui semble répondre scrupuleusement aux normes et dont tous les membres sont parfaitement accueillant. Tout est bien trop beau pour être vrai. Notre inspecteur, qui décide donc d'approfondir son enquête, va s'éprendre de l'horticultrice et découvrir que les rumeurs de disparition ne sont que le sommet de l'iceberg ... L'exploitation agricole cache un centre de travail forcé illégal qui vise à la punition et réhabilitation de criminels impunis. Voilà donc notre inspecteur qui va braver la loi et kidnapper à son tour des "employés" contraints et forcés. Jusqu'où tout ceci va le mener ?
MON AVIS : Une histoire un peu lente à commencer .. mais les personnages sont attachants et l'intrigue farfelue sans excès. J'aime beaucoup l'écriture et l'humour d'Arto Paasilinna, avec ces situations incongrues et ses personnages loufoques. Le ton est un peu plus moqueur, voire cynique, que dans ces précédents romans, mais tout garde cette légèreté, cet optimiste et cette confiance en la nature humaine. Une lecture qui met du baume au coeur, malgré le sujet quelque peu concentrationnaire.
Cependant, ce n'est pas mon roman de Paasilinna préféré, il ressemble sans doute un peu trop au Cantique de l'Apocalypse Joyeuse, mais sans en avoir la fraîcheur.
Un avis donc mitigé. J'espère que ma prochaine lecture de cet auteur m'enthousiasmera davantage.
Mon treizième livre est un recueil de nouvelles d'un auteur que j'affectionne depuis longtemps : La piste des soleils de Jack London. Ah ! Retrouver l'univers et l'ambiance de Croc-Blanc et de l'Appel de la forêt.... quel bonheur !
MON RESUME : Il s'agit de trois nouvelles.
1) La piste des soleils est un recit encadré (un principe littéraire que j'apprécie). dans une cabane un indien (Sitka Charley) discute avec le narrateur, un homme blanc, un peintre. Il discute du sens des gravures, des tableaux... des images en général. L'indien a du mal à comprendre le sens des tableaux. Le narrateur utilise donc une métaphore : celle d'une vision au travers une fenêtre : celui qui regarde ne voit qu'une tranche de vie, une histoire qui n'a ni début ni fin, comme une scène dans un tableau. L'indien se met à raconter uen étrange rencontre qu'il a faite lors d'un hiver... une histoire dont il ne connait ni le début, ni la fin... maos qui est tout de même la vie. L'histoire d'une femme blanche, déterminée, qui l'a engagé en le payant très cher et qui s'est lancée à la poursuite d'un individu. Pourquoi ? Le lecteur ne peut que le supposer.
2) L'imprévu raconte l'histoire de 4 chercheurs d'or et d'une anglaise, épouse de l'un d'entre eux. Edith a grandi en Angleterre, là où rien d'imprévu ne se produit. Elle a commencé à vivre une vie bien organisée, bien prévisible jusqu'à son mariage en Amérique avec un homme que la fièvre de l'or pousse vers le Grand Nord. Edith s'adapte à tous les imprévus mais réussira-t-elle à faire face à tous els imprévus que la vie et l'avidité lui présenteront.
3) Loup Brun est une nouvelle dont le personnage principal est un loup... ou bien à chien.... Un loup qui serait proche du chien ou bien un chien avec du sang de loup... Difficile à trancher. mais Wolf finit par se laisser apprivoiser par un poète et sa femme grâce à une grande patience de leur part. Mais le bonheur ne peut pas durer aussi tranquillement car Wolf semble attiré par le Grand Nord.
MON AVIS : Trois nouvelles qui m'ont passionnées. J'aime les ambiance du Grand Nord, la rudesse du climat et des hommes présents dans ces histoires. J'aime l'écriture claire et limpide de Jack London. J'aime cette lente montée de la tension jsuq'au paroxysme de l'intrigue où tout se joue alors à la fois rapidement et lentement.
Bref, un petit livre (une centaine de page) que j'ai dévoré en un clin d'oeil !
Mes quatorzième et quinzième livres sont les deux derniers tomes d'une trilogie de Pierre Bordage : Ceux qui rêvent et ceux qui osent. Une uchronie royaliste qui nous présente un monde terriblement injuste.
Ceux qui rêvent : On retrouve Jean et Clara qui vivent à présent ensemble dans une cave à Paris. Ils font tous les deux parties des Pères Noël du Savoir, une association d'écoles clandestines. mais un soir Clara disparait, enlevée par sa riche famille et vendue comme épouse à un riche homme d'affaire de la Nouvelle-France. Jean, averti par la soeur de Clara, décide donc de partir à sa recherche pour la retrouver et la délivrer. Sans argent, sans passeport, il va devoir traverser l'Atlantique, arriver sur le continent américain (les anciens Etats-Unis sont divisés en 5 royaumes) et faire face à toutes sortes de difficultés pour empêcher le mariage forcé de sa bien-aimée. Des gangs, une traverser dans un bayou, des gardes-frontières qui laissent leurs chiens dévorer les clandestins, des esclavagistes, la pratique du vaudou, les indiens d'Amérique parqués dans des réserves... tout cela va se mêler avec la découverte de l'existence d'un pays merveilleux, où la liberté et l'égalité seraient possibles... Mais ce pays existe-t-il ? Est-il accessible ?
Ceux qui osent : Nous retrouvons Jean et Clara, ainsi qu'Elan Gris et Nadia - qui filent le parfait amour et vont même fonder une famille (dans cette uchronie le metissage est rare et c'est donc un symbole d'espoir, de liberté et d'égalité) ainsi Elmana qui tombe amoureuse d'un certain Diégo - qui sera comme l'Arlésienne de ce roman. Ils vivent à San Franscisco, dans une villa sur les collines. Tout pourrait aller pour le mieux ... Mais la guerre éclate : Diégo, Elan-Gris et Jean s'engagent donc dans l'armée tandis que les trois femmes tentent se survivre dans une ville bombardée où la pénurie fait rage. Les épreuves ne font que commencer mais les personnages ont l'amour, l'espoir et le courage de leur côté.
MON AVIS : L'hypothèse de départ de l'uchronie est le rétablissement de la monarchie et l'échec des républiques dans tous les pays du monde. S'ensuit un monde où les castes sont hermétiques : les nobles méprisent le peuple, les bourgeois méprisent les "cous noirs" qui travaillent durement. Un monde où la censure et la répression sont omniprésentes : l'instruction est illégale pour le peuple, les courriers sont espionnés, le réseau internet est surveillé et restreint. Un monde de travail et de souffrance où toute invention qui faciliterait le travail est interdite (comme la machine à laver), où la faim et la famine sont courantes, où la misère n'engendre que plus d'injustice. Pourtant l'auteur nous présente deux jeunes personnages qui veulent que la société change, qui rêvent de liberté et d'égalité... et pour qui l'amour est la valeur suprême.
J'ai réçu le premier volet en cadeau, et je n'ai pu m'empêcher d'acheter la suite de cette trilogie tant j'ai apprécié l'histoire.
Des livres lus pour divers challenges et défis :
En premier lieu, le défi de lire 52 livres en 2014, et puis celui de dégommer sa PAL.
Le roman de Paasilinna a été lu pour deux défis : celui de lire tout un auteur en 2014 et le tour du monde.
Le recueil de npouvelles de London a été lu pour le pendu littéraire (lettre L)